I never thought I would ever see Notre-Dame on fire, because for me, like many French, she is immortal, built since 1163 until the end of XIV th century. It represents beauty, spirituality, time, hope. Notre- Dame is our soul.
When I saw the huge smoke from the rue Sainte-Geneviève, I thought it was screwed up. “The forest” (the 1300 trees forming the frame) was ravaged by fire in his heart.
On the Quai de la Seine, we were gathered in front of the drama, stunned, desperate for so much powerlessness, silent most of the time, and suddenly shouting as the flames grew, that immense yellow clouds rose from the melting lead, watching the actions of firemen who seemed vain facing the violence of the fire. Late, firemen managed to get into the gallery and started watering from all sides.
A vision of apocalypse and punishment, it also reminded us of the great catastrophes, the 11th of September and the horror of the first attacks. What emotion, we were crying!
At 22:45 we had the impression that the fire was under control, that the north tower would be saved thanks to the valiant firemen! We left, greeting each other. There were so many people everywhere in the neighborhood, rue Saint Julien Le Pauvre, people sang hymns, it was reassuring this communion, I sang too.
Notre-Dame, 15 avril 2019
Je n’aurais jamais pensé que je verrais un jour Notre-Dame en feu, car pour moi, comme beaucoup de Français, elle est immortelle, édifiée dès 1163 jusqu’à la fin du XIVe siècle. Elle représente la beauté, la spiritualité, le temps, l’espoir. Notre-Dame est notre âme.
Lorsque j’ai vu l’énorme fumée de la rue de la Montagne Sainte-Geneviève, j’ai pensé que c’était foutu. « La forêt « (les 1300 arbres constituant la charpente) était ravagée par le feu en son cœur.
Sur le quai de la Seine, nous assistions réassemblés au drame, sidérés, désespérés de tant d’impuissance, silencieux le plus souvent et criant soudain en même temps que les flammes grandissaient, que d’immenses nuages jaunes s’élevaient dus à la fonte du plomb, guettant les actions des pompiers qui nous paraissaient vaines face à la violence du brasier. Tard, les pompiers ont réussi à monter dans la galerie et ont commencé à arroser de toute part. Quelle émotion, nous pleurions !
Vision d’apocalypse et de châtiment, cela nous rappelait aussi les grandes catastrophes, le 11septembre et l’horreur des premiers attentats. Quelle émotion, nous pleurions !
A 22h45 nous avons eu pourtant l’impression que le feu était maitrisé, que la tour nord serait sauvée grâce aux vaillants pompiers ! Nous nous sommes quittés en nous saluant. Il y avait alors beaucoup de monde partout dans le quartier, rue Saint Julien le pauvre, les gens chantaient des cantiques, c’était rassurant cette communion, j’ai chanté aussi.